• Bois d'Ici
  • LES BOIS LOCAUXcaractéristiques et usages
    • Où commence le local?
    • Essences de Bretagne
    • Durabilité des bois
  • RECHERCHER UN PRODUIT / FOURNISSEUR
  • RECHERCHER UNE RÉALISATION
  • BOIS LOCAL ET PRESCRIPTION
    • Bois local et commande publique, comment s'y prendre ?
    • Bois locaux & retours d'expériences
    • Bois locaux et initiatives en France
  • NOUS CONTACTER
  • Abibois

Dossiers

  • Où commence le local ?
  • Essences de Bretagne
  • Durabilité des bois
  • Bois local et commande publique, comment s'y prendre ?
  • Bois locaux et initiatives en France

Découvrir

Ouvrage boissavoir faire breton P2

Télécharger l’ouvrage en PDF

5 ATELIERS D'ARTISTES à PLESSIX-BALISSON (22)

DE L'APPROVISIONNEMENT A LA CONSTRUCTION, UN CIRCUIT LOCALISÉ A LA COMMUNAUTÉ DE COMMUNES

 C’est avec les bois de Saint-Lunaire qu’ont été réalisés les ateliers d’artistes de Plessix-Balisson : un circuit localisé à la Communauté de communes Côte d’Emeraude, qui avait la volonté de construire un équipement exemplaire au plan environnemental. Le projet tire sa singularité du mode d’approvisionnement, qui a inspiré l’ensemble de la chaine de valeur de l’opération.

 

P1512 30 0012 Alexandre Wasilewski 600x600

Livraison : 2015 . Surface de plancher : 175 m²
Maître d’ouvrage : Communauté de Communes des Côtes d’Emeraude (35)

Maître d’oeuvre : Magma Architecture (35)
Réalisation : IC Bois (56)

 

PRODUITS BOIS VALORISÉS /// DOUGLAS

STRUCTURE
Détail produit : charpente, poteaux

BARDAGE
Détail produit : planche agricole brute de sciage, pose à claire-voie
Provenance : Scierie Hamon (22)

 

 

 

 

 

 

 

 

                 

 

 

5 ateliers, destinés à des artistes et artisans d’art, ont vu le jour à Plessix-Balisson, en 2014. Proposés àP1512 34 9784 Alexandre Wasilewski WEB la location sur une durée de 23 mois, ils constituent des espaces de production et d’exposition, dans un lieu qui a aussi pour vocation de favoriser les liens sociaux entre les quelque 80 habitants de la commune.
Composé de cinq cellules d’une surface de 35 m² chacune et d’un préau de 42 m², le bâtiment a été réalisé avec une forte volonté environnementale. « Cet ouvrage est un projet de conviction, partagé avec les habitants à l’occasion de plusieurs réunions publiques, souligne François Moreau, élu de la Communauté de Communes Côte d’Emeraude, représentant du maître d’ouvrage. Nous voulions faire la démonstration qu’il était possible de construire avec les matériaux du Pays ».

 

 

©Alexandre Wasilewski

 

 

Remplissage paille WEBApproche écologique, inscription dans le patrimoine local, confort d’usage ont été autant d’objectifs servis par l’emploi de produits naturels : « Nous nous sommes inscrits dans la démarche sociale et environnementale de la communauté de communes et surtout de la mairie destinataire du projet », explique Frédéric Langelier, Magma Architecture. Ici, les murs extérieurs du bâtiment en ossature bois sont isolés par des bottes de paille protégées par un enduit terre. Le volume intérieur constitue un plateau de 180m² pour permettre la modularité des pièces, recoupé par des cloisons phoniques composées quant à elles de Fermacell, plaques de gypse et de fibres de papier et laine de bois ».

Le bois est également employé en charpente, où il est laissé par endroit apparent. Il est utilisé en bardage sur les façades Sud et Est, protégées par de larges débords de toit. « Nous avons, dès la conception du projet, anticipé les évolutions d’aspect du matériau pour favoriser un grisonnement homogène ».

 

 

 

 

 

 PRIVILEGIER LES CIRCUITS LOCAUX

Reception des bois St LunaireAbibois 8 WEBC’est dans le bois de Saint-Lunaire, membre de la même communauté de communes, qu’a été récolté le Douglas mis en œuvre pour la construction des ateliers d’artistes de Plessix-Balisson. « Nous souhaitions utiliser les circuits les plus localisés possible pour minimiser au maximum les transports et avoir une traçabilité totale », indique François Moreau.
La singularité du projet tient en effet en grande partie au lieu et aux conditions d’approvisionnement. « L’ONF, gestionnaire de la forêt, a lancé un appel d’offres restreint auprès d’entreprises de sciage, qui devaient acheter les grumes et s’engageaient à scier pour le compte de la communauté de communes, selon les débits sur liste définis », décrit Audrey Borgeais, Prescriptrice Bois à Abibois, association interprofessionnelle bois de Bretagne, qui accompagnait le projet dans le cadre de l’action Plus de Bois d’Ici. La scierie retenue travaillait ensuite avec l’entreprise de charpente.

« Avoir l’obligation d’utiliser les bois d’une coupe imposait une gestion d’approvisionnement très rigoureuse, relate Michel Hamon, dirigeant de la scierie éponyme. Pour notre part, nous devions nous assurer que la qualité des bois sur pied, que nous ne choisissions pas, était adaptée. C’était effectivement le cas ».

 

 

 

 

Du côté d’IC Bois, même souci de précision. « Nous combinons le métier de charpentier et celui d’industriel, détaille Pierre-Yves NIGNON, conducteur des travaux. Sur la base de plans, les bois sont débités et assemblés sur chaîne. Pour éviter de surconsommer, notre devis devait être très détaillé ». IC Bois a ainsi usiné 30 m3 de pin Douglas pour la structure, le bardage et quelques aménagements extérieurs tels que les bancs, les totems bois…

 

LE DIALOGUE, PARMI LES CONDITIONS DE SUCCES DU PROJET

« Au cours des différentes réunions de préparation, les échanges ont été nombreux, portant sur le mode constructif, l’isolation, l’étanchéité, la qualité, l’économie…, complète Pierre-Yves NIGNON. Le dossier avait été très étudié par la maîtrise d’œuvre ». Pour Magma Architecture, qui réalise la quasi-totalité de ses ouvrages en bois, « les bois ne présentent pas davantage de difficultés techniques parce qu’ils sont locaux. Visuellement, ils peuvent être dotés d’aspects architecturaux intéressants. Selon les essences, les nœuds quand il y en a, les formes, sont plutôt sources de créativité ! En revanche, pour des raisons mécaniques, sur de grandes portées par exemple, nous utilisons d’autres bois. Mais cela reste à la marge ».
Si, à bien des égards, la conception et la réalisation sont restées « classiques, sans difficultés majeures », c’est plutôt en termes de gestion de projet et de chaîne de valeur que l’opération s’est avérée inédite. « Il fallait harmoniser les langages et les pratiques entre des acteurs multiples, s’assurer que chacun comprenne le besoin des autres, en matière de qualité des bois, de taux d’humidité, de calibrage, de délais d’approvisionnement », souligne Audrey Borgeais. Et c’est dans les pièces écrites des appels d’offres que se fait le plus sentir le besoin de clarification.
« Nous avons accompagné la rédaction du CCTP pour le lot bois, afin qu’il soit en adéquation avec les bois locaux ». Le rythme du projet, lui aussi, s’est adapté à un matériau vivant. « Comme la paille, on ne récolte pas le bois à n’importe quelle saison, rappelle Frédéric Langelier. Le moment de la coupe, en automne et hiver, ainsi que la météo, conditionnent une partie du planning. En l’occurrence, nous avons dû attendre que passe une période pluvieuse décalant d’autant la réalisation des travaux ».

 

 P1512 18 9597 Alexandre Wasilewski tous droits reserves WEB    P1512 21 9591 Alexandre Wasilewski WEB

©Alexandre Wasilewski

 

UN MOT D'ORDRE : ANTICIPATION ET MISE EN COHERENCE

L’anticipation et la cohérence, de l’approvisionnement à la livraison du bâtiment, constituent des mots d’ordre dans les projets de cette nature. « Il est conseillé d’associer très en amont de l’opération un BET bois, qui peut notamment calculer la quantité de matériaux et préciser les dimensions des pièces nécessaires au projet », indique Audrey Borgeais.
Bien qu’expérimentale, l’opération, qui entrait très largement dans le champ de compétences des acteurs, s’avère reproductible. En témoigne le souhait de la Commune du Minihic de construire en bois locaux ses futurs ateliers techniques.

 

Pour visualiser d'autres photos et avoir des informations sur la scierie Hamon, consulter la fiche du projet.: ICI

Abibois

Le réseau des professionnels
du bois en Bretagne

9 rue de Suède
35000 Rennes

@ Nous contacter

Accès rapide

  • > Durabilité des bois
  • > Où commence le local?
  • > Bois locaux & initiatives en France
  • > Bois local & commande publique
  • > Retours d’expériences en bois locaux

Liens utiles

  • > Espace presse
  • > Mentions légales
  • > Nous contacter

Haut de page

© 2021 Le bois local en Bretagne - Usages, caractéristiques, prescription

Une action
pilotée par :

Logo Abibois

et financée
par :

financeurs

financeurs

bandeaux financeurs v